top of page

Proxénétisme hôtelier à Rouen

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


Ce vendredi 23 mai, le tribunal de Rouen a rendu son verdict concernant le prévenu impliqué dans cette affaire de proxénétisme hôtelier. Le propriétaire de 53 ans, à la tête de 45 biens immobiliers, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis. Il lui a également été interdit de détenir une arme pendant trois ans, de gérer une entreprise ou de louer des logements meublés pendant cinq ans.


Le proxénétisme hôtelier résulte de la location d'un logement, ou de chambres, pour des activitées de prostitution par le propriaiteire, alors qu'il est au courant de cette situation. Ce qui est considéré par la loi comme une participation active à un système d'exploitation. Le nombre d'affaires de proxénétisme hôtelier est en augmentation et les plateformes de locations n'agissent en rien pour aider à régler la situation. 


Il était reproché au prévenu d'avoir loué quatre appartements de l'un de ses immeubles du centre-ville pour des activités de prostitution. Et ce, malgré de nombreux signaux d'alerte. Dès juillet 2022, le syndicat de copropriété avait signalé des allées et venues suspectes et des nuisances sonores, informant le propriétaire et le parquet de leurs soupçons de commerce sexuel, par lettre recommandée. Les témoignages des voisins ont mené à une surveillance policière entre mars 2024 et février 2025, permettant de confirmer les activités illicites. Une quarantaine de clients ont reconnu avoir eu recours à des services de prostitution, et surtout, douze femmes de différentes nationalités ont confirmé avoir loué ces appartements via Airbnb et Booking à des fins de prostitution. Certaines ont même attesté avoir remis les loyers en espèces directement au propriétaire. Cette affaire souligne l'importance de la collaboration entre les citoyens, les associations comme la nôtre, et les forces de l'ordre pour démasquer et lutter  contre le proxénétisme sous toutes ses formes. 



 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page