Juridique
Nos juristes et nos avocats partenaires se chargent de représenter les victimes et de les aider dans tous les aspects même les plus complexes de leur dossier. Après avoir reçu les personnes et pris en compte tous les aspects de leur histoire, l’accompagnement se poursuit dans la totalité de la procédure et organisons la prise en charge de tous les frais afin que les victimes puissent se défendre devant la justice..
Par ailleurs, les dommages et intérêts qui peuvent nous être alloués par les actions civiles que nous engageons sont employés pour aider les victimes dans leur processus de mise à l’abri et de réinsertion.
Social
Que les victimes soient ou non déjà sorties des réseaux de proxénétisme, de traite des êtres humains, ou de la prostitution, notre équipe sociale a pour mission toutes les formes d’aides et de soutien.
Les personnes peuvent être accueillies en semaine et une permanence téléphonique est
maintenue tous les jours.
Sensibilisation
Mettre en œuvre des actions de prévention, informer le grand public sur la traite des êtres humains à caractère sexuel, faire connaître largement notre mission pour que chacun puisse nous appeler à l’aide : telle est la mission de notre équipe de communication.
Notre vision
Abolitionniste
Notre association est abolitionniste. En effet, nous soutenons la loi de 2016 et nous positionnons contre la prostitution. Pour nous, les personnes prostituées sont des victimes avant tout.
Le consentement
Dans la prostitution, même « libre », le consentement n’est pas symétrique. L’acheteur consent à donner une somme d’argent en échange de services sexuels. La vendeuse (ou le vendeur), consent, en fait, à se livrer par nécessité économique à la répétition de rapports sexuels non désirés avec un nombre indéfini d’inconnus. Ces actes constituent une effraction répétée dans son vécu corporel le plus intime.
Il faut avoir en tête que le sexe n’est pas une activité anodine, comme peut l’être un travail manuel ou intellectuel quand il est fait dans de bonnes conditions.
Chez les humains, les rapports sexuels non désirés sont profondément traumatisants; ils provoquent souvent une impression d’étrangeté à soi-même. Si la loi caractérise le viol, même sans lésions physiques, comme une violence, ce n’est pas seulement au titre de l’absence de consentement de la victime, mais aussi parce que c’est une intrusion dans son intimité sexuelle qu’on lui impose.
L'écoute
L'écoute est le point central de notre approche avec les victimes. Tous nos accompagnements débutent par des contacts en tête à tête avec ceux qui nous sollicitent et nous les rencontrons pour connaître leur histoire .
Aide sur mesure
Nous proposons une aide sur mesure à chaque victime en fonction de ses besoins spécifiques, des problèmes qu’elle rencontre, de son état de santé physique et moral et de ses souhaits pour l’avenir.
Autonomie
Nous donnons une importance particulière à l'autonomisation des victimes en leur permettant de renouer avec leur schéma corporel et d’évoquer leur traumatisme avec des spécialistes…
Notre impact
En 1975, sous l’impulsion du Président Jean Scelles, l’Association a été l’initiatrice d’une loi fondamentale pour la lutte contre le proxénétisme, la loi n°75-229 du 9 avril 1975. Ce texte a permis aux associations luttant contre le proxénétisme de se constituer partie civile.
Elle est l’une des seules associations françaises à lutter directement contre le proxénétisme, en assurant les deux missions de service public fixées par cette loi.
En 2016, les Equipes d’Action ont également soutenu le projet de loi n° 2016-444 du 13 avril 2016, qui a instauré la pénalisation des clients, la dépénalisation du racolage et la mise en place de l’aide pour la sortie de la prostitution. Depuis cette loi, les personnes prostituées ont le statut de victimes.