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Ça commence très loin de France... Mais ça se passe ici

Dernière mise à jour : 15 juil.


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Des milliers de jeunes filles nigérianes sont piégées par le "juju". Ce rituel qui les enchaîne, détourné par les trafiquants d'êtres humains, devient leur prison invisible : la peur de la malédiction, la dette exorbitante qui toucherait leur famille si elles se dérobaient, et l'obligation d'obéir les forcent à vendre leur corps, jour après jour. Le "juju" est l'arme redoutable qui permet aux réseaux de proxénètes nigériens de maintenir leurs victimes sous emprise, loin de leur famille, sans aucun espoir d'évasion. Ce n'est pas une fiction. Les innombrables témoignages d'adolescentes d'à peine 15 ans dont les rêves sont brisés en arrivant en France retracent cette même histoire de leur désarroi absolu quand elles comprennent ce qui est attendu d'elles à leur arrivée. On leur a fait croire aux promesses d'un travail en Europe, d'une vie meilleure, parfois d'études… Mais une fois soumises à la cérémonie du "juju", puis amenées en France, malgré tous les dangers du voyage, tout bascule : leur histoire est celle d'une manipulation spirituelle et d'une emprise psychologique totale.


À l'EACP, nous les accueillons, nous leur expliquons leurs droits, nous les mettons à l'abri, nous les défendons en justice et nous tâchons de les libérer de la terreur qui les lie à leurs exploiteurs. Chaque jour, nous nous battons contre ces pratiques et ces réseaux. Nous sommes là pour briser ces chaînes, pour offrir un refuge et une nouvelle chance à ces jeunes filles.

 
 
 

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